La maternité reste un profond accomplissement dans la vie d’une femme. Pourtant pour, Lalaina ; une jeune femme malgache, qui a déjà deux enfants, cela ne sera désormais qu’un vague souvenir. Son histoire, une expérience rude et traumatisante, est pourtant le fondement de sa foi. Aujourd’hui, la profonde blessure a laissé place à une assurance sans faille. L’assurance que seule pourvoit la Foi en Jésus- Christ.
On m’appelle Lalaina, j’ai 23 ans et je suis mariée, mère de deux charmants enfants. En 2010, j’ai consulté un docteur parce que je pensais être enceinte. Seulement, il m’a assuré que je n’étais pas enceinte mais plutôt qu’il s’agissait d’un dérangement hormonal. Il m’a ainsi prescrit des pilules pour régler les dits problèmes.
En rentrant chez moi, j’ai été très hésitante quant à prendre ces pilules mais convaincue par mon époux, j’ai fini par les prendre. Dès le lendemain, j’ai eu mes menstrues et le lendemain soir, une douleur horrible m’a réveillée. En allant à la toilette, j’ai vu une masse informe qui s’écoulait de moi. Je venais de perdre mon bébé.
Emmenée d’urgence à l’hôpital, le médecin demanda à ce que l’on me transfuse. Mon groupe sanguin étant très rare, j’ai dû attendre longtemps que les analyses nécessaires se fassent. Ma famille était inquiète et moi aussi car je n’étais pas compatible avec ma mère, présente à l’hôpital. Plus le temps passait, plus le médecin était inquiet pour ma vie.
De mon coté, j’entendais quelques membres de ma famille pleurer et je pris mes dernières forces pour demander à mon époux de bien prendre soin de mes enfants. Je me disais qu’il fallait que je fasse mes adieux à ceux qui m’étaient chers. M’étant évanouie, je rêvais que j’étais dans un endroit paisible, avec un lac et de très belles fleurs. Au loin, j’entendais ma mère qui priait à mes cotés. Elle répétait continuellement « Jésus sauve la !! ».
Soudain, j’ai repris conscience car entre temps, un cousin avait été trouvé compatible avec moi. Ma famille était heureuse et moi, je me sentais tellement bien, réconfortée surtout.
Aujourd’hui, après plusieurs analyses, il a été prouvé que je ne pourrais plus avoir d’enfants, que je ne pourrais plus ressentir la joie d’enfanter, que je ne pourrais plus donner des frères à mes enfants. Je n’ai que 23 ans.
Mais ce que j’ai appris de cette expérience, c’est que je suis vivante par grâce. C’est ce dont j’en suis sûre. Cela m’a ouvert les yeux sur la fragilité de ma vie et je me rends compte que tout ici bas n’est que vanité.
Je ne pourrais plus avoir d’enfants mais, ne dit-on par que tout concoure au bien de ceux qui aiment Dieu ?
