“Il a dit”, “elle a dit” : Pourquoi les commérages sont un réel problème?


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En Afrique, le commérage porte de nombreux noms. En Côte d’Ivoire, il s’agit du « Kpakpato » alors qu’au Congo par exemple on parlera de « Songui-songui » et au Cameroun, de « Kongossa ». Cette pratique est devenue tellement « normale » qu’elle s’est répandue dans de nombreux aspects de nos vies. Y compris au sein de nos églises. Que pouvons-nous faire pour changer cette habitude ?

 

Deux femmes, employées depuis un long moment dans une entreprise d’une petite ville ont fait courir une rumeur à propos d’une relation inappropriée entre un des administrateurs et une autre employée. La rumeur s’est répandue, l’histoire s’est avérée fausse et bien sûr, l’administrateur s’en est plaint.

Après enquête, le conseil de l’entreprise a renvoyé les deux femmes au motif de commérage. Pour eux, les bavardages, les chuchotements et les rumeurs hostiles interfèrent avec le bon fonctionnement de leur entreprise. Les deux femmes étaient choquées et disaient qu’elles avaient simplement parlé vite fait de ce sujet puis étaient passées à autre chose. Elles avaient du mal à croire qu’elles venaient de perdre leurs emplois à cause de commérages.

C’est peut-être difficile à croire mais c’est un message à retenir : Les potins, les rumeurs sont destructeurs. Imaginez un instant combien perdraient leurs emplois si on faisait attention à tout ce qui se dit ? D’ailleurs même dans l’église, les commérages sont un problème récurent. La plupart d’entre nous allons dire qu’il ne s’agit pas de commérage mais juste que ça arrive que l’on partage nos préoccupations ou nos remarques. Cela est faux. C’est très souvent du commérage.

Le commérage est un piège. Même si vous n’aimez pas critiquer les gens ou parler derrière leur dos, dès que vous commencez à le faire, vous avez du mal à vous arrêter.

Dans proverbes 18 :8 il est dit : « Les paroles du rapporteur sont comme des friandises, Elles descendent jusqu’au fond des entrailles »

N’avez-vous pas remarqué par exemple que les magazines vendent énormément sur la base de potins qui divertissent de nombreuses personnes mais très souvent, au détriment du bien-être de quelqu’un.

Vous connaissez surement ce dicton qui dit : « Si vous ne pouvez pas dire du bien de quelqu’un, ne dîtes rien du tout ». Dans Proverbes 20 :19, il est écrit : « Celui qui répand la calomnie dévoile les secrets; Ne te mêle pas avec celui qui ouvre ses lèvres ».

En ce qui concerne les commérages, la Bible nous recommande d’arrêter et de ne pas s’associer avec ceux qui font du commérage. C’est un conseil sage qui vous évitera de pécher contre autrui.

Les commérages ne sont pas utiles. Ils détruisent la confiance et ruinent notre crédibilité. Voici donc notre responsabilité.

« Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s’il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à l’édification et communique une grâce à ceux qui l’entendent ». – Ephésiens 4:29

Si nous suivons cette parole, ce sera un premier pas pour éviter les commérages.

Pour finir, voici un bon test pour savoir si oui ou non, vous êtes entrain de faire du commérage. Posez-vous cette question :

Si la personne dont vous parlez était à côté de vous à l’instant, diriez vous les mêmes mots ? Si la réponse est non, ne les dîtes donc pas.

Si vous pensez que vous êtes sur le point de médire au sujet de quelqu’un ou même d’une situation, demandez simplement à Dieu de permettre que les paroles de notre bouche et que les pensées de votre cœur lui soient agréables. Toujours.

Si nous prions ainsi, Dieu nous rendra conscients de nos paroles et de ce que nous pensons au dedans de nous.

Que Dieu nous aide.

 


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Samantha